Grande tristesse ce jour car le Gaullisme vient à nouveau de perdre l’une de ses plus grandes figures en la personne de Maurice Druon. Pour ceux qui ne le savent pas encore, ce Gaulliste de la première heure est, avec Joseph Kessel, le co-auteur du chant des partisans. Membre des F.F.L., il entamera après la guerre une brillante carrière d’écrivain, couronnée par l’obtention du prix Goncourt en 1948 pour son roman « Les grandes familles ». C’est avec « les rois maudits » toutefois qu’il atteindra son plus grand succès populaire. Elu à l’académie française en 1966, il en deviendra le secrétaire perpétuel en 1985. Il s’est également illustré, comme tous bons Gaullistes qui se respectent, à la défense de l’intégrité de la langue française. DLR14ème rend une dernière fois hommage à un brillant pionnier qui partageait avec ses compagnons d’armes, l’amour de la culture. Certains s’étonneront du pluriel employé pour « compagnons d’armes », mais je rappelle que la culture et l’amour de
la France ont toujours été des constantes du Gaullisme, que de très nombreux Gaullistes étaient des gens pétris d’érudition, le Général De Gaulle lui-même qui était un esprit éclairé, n’hésita pas à créer pour la première fois en France un Ministère de
la Culture avec à sa tête un non moins brillant sujet du Gaullisme en la personne d’André Malraux. Nous présentons également nos condoléances à la famille et aux proches de Maurice Druon.
PW